Événement déclencheur : Aurelius dit à Maximus qu’il veut qu’il devienne le Seigneur Protecteur de Rome après la mort d’Aurelius. Le monde normal de Maximus était celui de Rome, dirigé par le sage et bienveillant Marc Aurèle, mais il commence déjà à s’effriter : Aurelius est mourant et son fils instable attend dans les coulisses. Tout au long du premier acte, Maximus est confronté au choix de retourner auprès de sa famille ou de rester pour protéger Rome. (C’est un bon exemple d’une instance dans un arc plat, dans lequel la Chose que le personnage veut et la Chose dont le personnage a besoin sont en fait en conflit, tout comme dans un arc de changement positif – même si ce n’est que brièvement).
Premier nœud dramatique : Commodus assassine Aurélius lorsqu’il apprend que son père a refusé de nommer Commodus comme successeur. Après le refus de Maximus de s’associer au parricide Commodus, sa femme et son fils sont également assassinés et Maximus lui-même est réduit en esclavage comme gladiateur.
Premier goulot d’étranglement : Maximus est contraint de participer à son premier combat de gladiateurs. Il trébuche pendant la première moitié du deuxième acte, apathique à la vie. Même s’il est dégoûté par le sang qu’il est forcé de verser pour le plaisir du spectacle, il traverse une période où il lutte pour trouver la force et la conviction de se battre pour sa Vérité.
Point médian : Maximus arrive à Rome pour participer aux jeux de gladiateurs de Commodus. Il dit à Commodus, en face, qu’il n’aura de cesse de l’écarter du trône de son père. Ses motivations sont clarifiées et remises dans le droit chemin lorsqu’il accepte d’aider Lucilla à faire tomber Commodus, non pas par vengeance, mais pour la paix et la sécurité de Rome.
Second goulot d’étranglement : Maximus est obligé de combattre un champion d’arène invaincu (et des tigres). Tout au long de la deuxième moitié du deuxième acte, il se bat victorieusement contre les tentatives désespérées de Commodus pour le tuer. À chaque victoire, il rallie le peuple à sa cause.
Troisième nœud dramatique : Maximus et Lucilla rallient sénateurs et soldats à leur plan secret pour renverser Commodus. Mais ils sont découverts, et plusieurs membres clés du complot, dont le fidèle serviteur de Maximus (ce qui rend la défaite encore plus personnelle pour Maximus), sont assassinés. Maximus lui-même est capturé.
Climax : Commodus poignarde Maximus, puis le combat, un contre un, dans le Colisée.
Moment décisif : Maximus se mobilise pour vaincre l’empereur, mais succombe finalement à ses propres blessures mortelles.
Résolution : Maximus remet Rome au Sénat et libère les gladiateurs. Il meurt ensuite, et le peuple l’honore. Il laisse derrière lui une Rome qui est un meilleur endroit, même pour les gladiateurs. Comme le dit Juba dans la dernière réplique, « Maintenant, nous sommes libres. »